Le désir, les caresses, les relations sexuelles, la masturbation, les jeux érotiques, la sexualité, c’est tout ça et bien plus encore ! Il n’y a pas qu’une seule forme de sexualité : chacun a la sienne et la construit et l’expérimente tout au long de sa vie.
Comment prendre du plaisir en toute sécurité ? En matière de sexualité, nous avons tous nos habitudes et nos préférences. Être épanoui dans sa vie intime est une composante essentielle du bien-être physique et psychique. À côté de cela, la sexualité n'est pas sans risques. Derrière le plaisir peuvent se cacher des infections sexuellement transmissibles (IST). Et pour les personnes n'ayant pas de projet parental, la question de la contraception ne doit pas être négligée.
Qu’est-ce que « sexe » ?
La sexualité, aussi appelée communément "sexe", est un terme général : c'est l'ensemble des comportements relatifs à la satisfaction de l'instinct sexuel. Il peut s'agir aussi bien d'une relation sexuelle à deux (ou à plusieurs) que de masturbation. Et d'ailleurs, c'est généralement avec le plaisir solitaire que tout commence.
Néanmoins, certaines personnes ne se masturberont jamais. D'autres ne connaîtront pas non plus le "sexe partagé" soit parce qu'elles n'ont pas d'intérêt pour cette activité (nous parlons d'asexualité) soit par choix voire par contrainte. Il n'est pas dangereux de vivre sans relation sexuelle. En effet, la sexualité n'est pas un besoin vital comme manger, boire ou dormir.
Comment être excité(e) ? Comment faire l'amour ?
L'excitation sexuelle est instinctive. Elle est favorisée par des conditions de bien-être psychologique. Il n'est pas possible de se sentir excité(e) en cas de stress par exemple. Lors des rapports sexuels, la montée du désir peut nécessiter un climat de confiance entre les partenaires ou encore des préliminaires (caresses, baisers, massages) pour éprouver l'envie d'aller plus loin.
Les rapports sexuels se déroulent spontanément. Il existe une multitude de pratiques sexuelles (pénétration vaginale, sexe anal, sexe oral, positions diversifiées). Tout est une question de préférence et d'expérience. L'amour et les sentiments ne sont pas indispensables pour éprouver du désir sexuel pour un ou une partenaire.
Hélas, certaines personnes ont recours aux substances afin de faciliter voire d'intensifier leur sexualité : alcool, drogues (chemsex). Ces conduites à risque font des ravages : abus sexuels, IST, accidents de la route, traumatismes psychologiques.
Le porno : un frein dans les relations sexuelles
Tout d'abord pour certains enfants, consulter des images X peut constituer un véritable traumatisme. Ajoutons, que chez l'adolescent, la pornographie peut donner une perception "trash" de la sexualité totalement biaisée et en décalage avec la réalité. Il n'est pas rare que la pornographie entraîne une accoutumance et une recherche d'une sexualité toujours plus obscène voire violente. Or, ces attentes ne sont pas toujours partagées par les partenaires sexuels. Le résultat est que la pornographie est finalement le plus souvent une cause d'insatisfaction sexuelle chronique.
Ainsi, la pornographie entraîne des troubles psycho-sexuels : baisse du désir sexuel, trouble de l’excitation (difficulté à avoir des érections ou une bonne lubrification chez la femme), difficulté à atteindre la jouissance lors des rapports sexuels.
Troubles sexuels : un frein à l'épanouissement sexuel
Panne d'érection, baisse de la libido, éjaculation précoce. Un trouble sexuel correspond à une difficulté à un certain stade d'activité sexuelle, impliquant le désir, l'excitation ou l'orgasme. Il entraîne une détresse psychologique marquée. Contrairement à une dysfonction sexuelle, un trouble de la sexualité ne s'explique pas par une maladie chronique, des changements hormonaux, ou la prise d'une substance particulière (comme des médicaments).
Chez l'homme, le trouble de la sexualité le plus fréquent est l'éjaculation précoce. L'éjaculation précoce est le plus souvent la conséquence d'une angoisse de performance.
Les troubles de la fonction sexuelle chez la femme comprennent des douleurs pendant les rapports sexuels, des contractions involontaires douloureuses (spasmes) des muscles qui entourent le vagin (vaginisme), ainsi qu'un manque d'intérêt sexuel (faible libido) et les problèmes liés à l'excitation ou à l'orgasme.
Orientation sexuelle : quel rapport avec la sexualité ?
L'orientation sexuelle correspond à l'attirance affective et sexuelle pour une autre personne. Elle est étroitement liée à la notion de sexualité. Vous pouvez vous sentir attiré(e) par une personne de même sexe ou de sexe opposé. Les préférences sexuelles ne se décident pas, elles se construisent au cours de la vie, parfois depuis l’enfance, parfois à l’âge adulte. Vous pouvez changer d’orientation sexuelle au cours de la vie.
Au moment de l’adolescence, il est parfois difficile de s’y retrouver et de définir son orientation sexuelle. Cette orientation se construit petit à petit, au fil des rencontres, sans que nous en ayons conscience, et finit toujours par s’affirmer et conditionner notre sexualité. Pour autant, elle n’est pas figée et peut aussi évoluer au fil de la vie : on n’est pas enfermé toute sa vie dans une case « hétéro » ou « homo ».
- Être hétérosexuel(le), c’est être attiré(e) par les personnes de sexe différent.
- Être homosexuel(le), c’est être attiré(e) par les personnes de même sexe.
- Être bisexuel(le), c’est être attiré(e) par les deux sexes.
- Être asexuel(le), c’est ne pas avoir envie d'activité sexuelle.
Evidemment la liste n’est pas exhaustive, il existe de nombreuses nuances.
En guise de conclusion
La sexualité traverse les âges, l’un des avantages d'une vie sexuelle épanouie est le bien-être physiologique mais aussi neurophysiologique : l'acte sexuel et l'orgasme ont plusieurs effets bénéfiques tranquillisants ou encore antidépresseurs grâce à l'action des hormones libérées. In fine, le plaisir ressenti par les contacts physiques provoque également une sensation de bien-être, alors que le fait de savoir que l'on arrive à combler sexuellement une autre personne améliore la confiance en soi, l'estime de soi et le sentiment de masculinité ou de féminité. Enfin, le fait de savoir que l'on rend heureux et épanouie une autre personne contribue aussi à nous rendre heureux, car il a été démontré que faire plaisir à une autre personne augmente notre bien-être personnel.