Pourquoi consulter ?
L’adolescence est une période où s'opèrent de puissants remaniements psychiques.
Le jeune sujet est pris dans sa vie familiale, sociale, scolaire, tout en vivant des transformations physiques significatives, un processus psychologique et un changement de statut social.
Les coups à l’âme, les blessures du cœur ou les complexes du corps peuvent endommager l’estime de soi. Affirmation de la personnalité, orientation et découverte de la sexualité : l’adolescence ressemble parfois à une traversée périlleuse.
Avec l’adolescence, l’estime de soi entre en pleine zone de turbulences. L’ado multiplie les nouvelles expériences, il questionne sa place, il éprouve les premiers émois amoureux et les premières déceptions sentimentales.
Il peut s'agir par exemple d'un sentiment de mal-être, de difficultés relationnelles, de difficultés scolaires, d'un comportement de lâcher-prise ou encore de forte opposition, de mouvements de colère, de mouvements auto-agressifs, de tendances addictives...
Quand consulter ?
Des insécurités de toutes formes font partie du vécu adolescent.
Dans certains cas, cela génère des remises en question éprouvantes jusqu’à susciter des attitudes de retrait (phobie sociale ou phobie scolaire, isolement avec les jeux vidéo), de renoncement, des comportements d’inhibition (timidité excessive) ou d’hostilité agressive, des conduites addictives ou à risque, jusqu’aux passages à l’acte.
Ces détresses doivent être détectées et prises en charge.
Tout peut être motif à consulter dès lors qu’un malaise ou une difficulté est ressenti par l’adolescent et/ou ses parents.
Consulter un psychologue peut alors permettre de parler à une personne tierce et neutre de ce qui vient bousculer et altérer le rapport aux autres, en premier lieu à soi-même, à l'image que l'on renvoie et à ce que l’on ressent.
Ainsi, il peut être tout à fait favorable pour des adolescents de bénéficier pendant un certain temps d’une prise en charge thérapeutique.
Parfois, quelques consultations permettent de dénouer une problématique de l’adolescent, d'autres fois, une thérapie peut s'engager sur une plus large période.
Ma pratique ?
Il arrive fréquemment que le premier entretien soit familial, en présence d'un ou des parents. Si le jeune le souhaite, il peut demander à s'exprimer seul dès cette première rencontre, auquel cas ses parents seront entendus ensuite.
C'est après quelques entretiens que nous pourrons déterminer ensemble, s'il y a lieu, le cadre et le rythme du travail à engager.
Les entretiens avec les parents, leur attitude en consultation, sont autant de renseignements nécessaires au thérapeute pour mieux comprendre la problématique de leur adolescent. Pour évaluer les attentes de chacun, je fais donc régulièrement le point avec les parents afin qu’ils puissent exprimer leurs ressentis et leurs impressions.
Par ailleurs, avec un adolescent, les techniques d’approche ne sont pas les mêmes que pour un adulte. Les outils de médiation, d'un grand intérêt dans les thérapies, sont fréquemment utilisés.
Pour ma part, j’utilise également la médiation animale avec mon chien Louka (pinscher nain). L’animal fait le lien entre les humains d’où le terme de médiation. En savoir plus dans l'article « Le chien, médiateur préféré des enfants ».
Quant à la durée de la prise en charge, elle peut être très variable en fonction de la problématique rencontrée.
Médiation animale
Les chiens de médiation, tels que Louka, favorisent les liens sociaux, naturels et bienfaisants entre les humains et les animaux et stimulent sur les plans cognitif, émotionnel, social, sensoriel et psychomoteur, pour aider au processus thérapeutique.
Les enfants y sont très réceptifs et Louka est très apprécié.
La médiation animale a de multiples vertus :
- Elle agit positivement sur le bien-être physique, mental et social
- Elle éveille et attise la communication
- Elle favorise et encourage l’autonomie
- Elle permet aux humains de retrouver leur place dans la société
Découvrir l'article « Le chien, médiateur préféré des enfants »